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Basculeurs Universels 1993-2010 : oeuvre au sol

Basculeur Universel.

"Au pied du mur" 2001.

Oeuvre au sol, linoléum marouflé.

Env 50 m2.

 

Galerie LA BF 15
Marc CHOPY

"Au pied du mur"
Exposition du 26 janvier au 10 mars 2001

Exposition réalisée avec le soutien de Forbo-Sarlino, fabricant de sols.


Le travail de Marc Chopy interroge depuis de nombreuses années le rapport du plan et du volume, dans ce qu'il peut avoir d'inconciliable. Ces interrogations se sont concentrées depuis une dizaine d'année autour de ce qu'il appelle les "basculeurs"; c'est à dire: des représentations en perspective de volumes géométriques simples, produisant des effets de bascule de l'espace selon les positions du spectateur.


Il investi la BF 15 avec deux propositions inédites.
"Au pied du mur": un sol agrémenté de basculeurs en linoléum de Forbo-Sarlino (rez-de-chaussée), à regarder d'un seul oeil en se déplaçant dans l'espace ...
-"le caisson à basculeur" soit une boite dans laquelle la peinture est présentée en lumière noire (à l'étage)
dans ces deux pièces, l'architecture support et l'oeuvre sont indissociables. Elles convergent pour créer des effets de trompe-l'oeil dans lesquels convergent à leur tour la tradition décorative depuis les mosaïques romaines et l'espace virtuel des nouveaux médias.
Pour plus d'information on se reportera utilement au texte du catalogue de son oeuvre pour le lycée de Rumilly (Haute-Savoie, 1999)
Claire PEYOT 2001

 

Oeuvre conçue par son matériau pour être durable, celle ci ne demeurera cependant que le temps de l'exposition, cachée, recouverte d'un second lino par la suite.
Mais cet éphémère sera renouvelé avec la pièce conçue pour le Musée d'Allard à Montbrison "basculeur intégral en 2,5 D", toujours visible à ce jour.

 

"Au pied du mur"
texte de Marc Chopy.


<< Contrairement aux basculeurs installés dans l'espace public, de grandes dimensions, ou le cas échéant dans la nature en relation avec le paysage, les basculeurs dits "basculoléum" occupent la totalité de la surface du sol d'une salle et se présentent seuls dans cet espace, mettent "au pied du mur" tout un chacun.
La lecture de l'oeuvre nous oblige à un déplacement entre les volumes représentés, mais le corps oblitère l'espace de l'oeuvre en une perpétuelle recherche de l'issue, pour voir avec distance . Par elle se pose la question "qu'est-ce-que je fais ici?": question de la place à tenir pour regarder et être spectateur.
Partant de ce constat de la place où je suis, les basculeurs au sol nous conduisent à questionner la place que nous tenons dans l'espace et le monde.
Circonvolution métaphorique de l'être par l'entremise du regard, mais pas uniquement, puisque le corps y tient une place comme vecteur de changement et de situation impossible dans l'oeuvre. Contrairement au spectateur face au tableau où il n'y a qu'une position requise pour une bonne observation: dans le face à face.
Voilà pourquoi ce déplacement sur l'oeuvre, le regard y est plus efficace d'un seul oeil, afin de casser la perspective binoculaire et ne percevoir que la nouvelle perspective et les déformations subies et développées par le mouvement du corps. c'est ainsi que se crée une virtualité matérielle, construite par le ballet de nos trajectoires et circulations. Je vous invite donc au dispositif de lecture d'un oeil clos!>>

 

oeuvre éphémère BF 15 Lyon

MARC CHOPY
193 route du stade 38270 REVEL-TOURDAN
Isère, Auvergne-Rhône-Alpes, France
Téléphone: 06 41 88 12 21
contact@marc-chopy.fr