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De l'autobiographie par les objets ou des objets de mon
autobiographie

Les constructions objectives, couchent ma vie dans mon oeuvre, plus directement ... Moins fantasmatiquement peut être. Elles deviennent le lieu de cette contenance où l'espace de ma vie se dilate au sein d'objets et de leur ordonnancement dans la forme. Cette secrète histoire est mon guide. Arrangement de miroir où regarder le souvenir passer comme un nuage dans le ciel. Ma vie s'est ordonnée grâce à des objets supports. Seul lien matériel capable d'enregistrer une manière de résurgence de sentiment et d'émotions. Car l'objet n'est rien d'autre qu'un peu de matière, un peu d'histoire, ce qui est prépondérant une fois l'objet mis en sculpture, c'est la capacité que possède l'art de faire transparaître une" présence", grave ou légère comme une aura qui ne dit rien sur ce qui fut ( l'objet discrètement caché). Ou peut être une ironie. Mais en nous parlant de l'énigmatique apparence de ce que sont devenus ces objets. Mémoire tordue. Nouvelle destination des formes. Invitation à une promenade contemplative, ou à une promenade interrogative.

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De la détermination de la forme et de la
disparition de l'objet puis de l 'apparition de
l'art.

Ces sculptures objectives dès lors me semblent être les seules sculptures possibles ! La paroi du volume forme la clôture de l'objet réalité visuelle et concrète. Comme la couleur, les valeurs, dans la peinture forment la clôture de l'image face au réel. Je dis ainsi que toutes les tentatives dessaisir ou de séduire le regard sur le réel sont impossibles et vaines, et qu'en construisant une forme plastique comme l'enfant éminent d'une réalité, tout en serrant la présence de cette réalité dans son coeur de sculpture, l'art s'accomplit sans séparation ni abandon. Il devient à la fois, le réel, son sens et son objet, mais aussi sa perte et son regret.